Photovoltaïque : les promesses des nouveaux matériaux

Nathanaëlle Schneider, chargée de recherche CNRS au sein du laboratoire de l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF)

En bref

  • La capacité de production des panneaux photovoltaïques est en croissance. En 2008, elle était d’environ 10 GW au niveau mondial, alors qu’elle est désormais supérieure à 600 GW – suffisant pour alimenter un pays comme le Brésil.
  • Cette croissance aussi rapide des dernières années est d’autant plus étonnante parce qu’elle s’est produite sans véritable changement fondamental de la technologie photovoltaïque.
  • Les avancées se font grâce au silicium. Dans les années 1950, les cellules solaires convertissaient, seulement 5% des rayonnements solaires en énergie. Aujourd’hui, les cellules convertissent près de 25%.
  • Mais la technologie Si est si performante et si peu coûteuse que sa marge de progression devient limitée.
  • Les chercheurs étudient donc des nouvelles molécules comme les pérovskites ou des nouveaux moyens de production comme le « dépôt par couche atomique ».

Les cellules solaires (ou photovoltaïques) captent l’énergie du soleil et la convertissent en énergie électrique. Jusqu’en 2008, la capacité de production était d’environ 10 gigawatts (GW) au niveau mondial, mais elle est désormais supérieure à 600 GW – ce qui serait suffisant pour alimenter un pays grand comme le Brésil. De plus, la puissance générée par les cellules solaires aurait augmenté de 22 % en 2019 pour atteindre 720 TWh (terawatt hours), ce qui signifie que cette technologie représente désormais près de 3 % de la production mondiale d’électricité1.

Ces chiffres ne cesseront d’accroître grâce à la transition énergétique et parce que la demande augmente à l’échelle mondiale. C’est à nous, acteurs de la recherche, de la R&D et de la technologie, de répondre à cette demande, notamment avec de nouvelles architectures, de matériaux photovoltaïques efficaces et de nouveaux procédés de fabrication.

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