Auteur : Isabelle Moretti
Membre de l’Académie des Technologies, chercheur associé E2S, Université de Pau et des Pays de l’Adour, et ISTEEP, Sorbonne Université
Isabelle Moretti explore les sources de l’hydrogène, en particulier le H2 ‘naturel’ stocké dans le sol.
La mobilité hydrogène se développe et est affichée « verte ». Mais l’hydrogène, le dihydrogène en fait, H2, est fabriqué à 95 % en émettant du CO2 à partir d’hydrocarbures ou en les brûlant.
Certains procédés consistent à séparer le carbone de l’hydrogène dans les hydrocarbures (CH4 pour le gaz naturel) d’autres utilisent l’électrolyse pour séparer l’hydrogène de l’oxygène dans l’eau H20, mais avec de l’électricité encore souvent carbonée.
À l’inverse, depuis quelques années, au Mali, un village est électrifié grâce à la production d’hydrogène « natif », ou « naturel » : celui qu’on trouve dans le sous-sol.
Cette source d’hydrogène pourrait-elle être une alternative généralisable ?