Par Nathanaëlle Schneider, chargée de recherche CNRS au sein du laboratoire de l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF)
Photo : Nathanaëlle Schneider
Les cellules solaires (ou photovoltaïques) captent l’énergie du soleil et la convertissent en énergie électrique. Jusqu’en 2008, la capacité de production était d’environ 10 gigawatts (GW) au niveau mondial, mais elle est désormais supérieure à 600 GW – ce qui serait suffisant pour alimenter un pays grand comme le Brésil. De plus, la puissance générée par les cellules solaires aurait augmenté de 22 % en 2019 pour atteindre 720 TWh (terawatt hours), ce qui signifie que cette technologie représente désormais près de 3 % de la production mondiale d’électricité.
Ces chiffres ne cesseront d’accroître grâce à la transition énergétique et parce que la demande augmente à l’échelle mondiale. C’est à nous, acteurs de la recherche, de la R&D et de la technologie, de répondre à cette demande, notamment avec de nouvelles architectures, de matériaux photovoltaïques efficaces et de nouveaux procédés de fabrication.